Super Ciné Battle 97 : horizons intellectuels

Episode 97 de Super Ciné Battle, le podcast où nous établissons le classement ultime du cinéma. Nous prenons vos listes que vous nous adressez pour les classer, du meilleur au pire afin d’obtenir LA liste ultime.

On continue dans les années 2000. Plus d’une heure et trente minutes, donc le seul truc qu’on a pas réussi à faire, c’est des épisodes courts. Car la fournée hebdo continue, pour la dernière ligne droite avant le début d’une toute nouvelle décennie.
N’hésitez pas, envoyez nous vos listes de TROIS films, adressées par mail, toujours à supercinebattle (at) gmail (point) com. Un titre audacieux, une thématique marrante ou simplement un gag, tout peut nous intéresser. . On aime le cinéma et on confronte nos avis.Les recommandations (vers 1h19 mn et quelques)

Stéphane : Basketball et Cie de Shea Serrano
Daniel : la dernière saison de Bojack Horseman

Les classements de tous les films cités dans cet épisode sont disponibles sur notre site. Attention, Spoilers !

Et pour participer au RPU (et bénéficier de super avantages tel que l’épisode en avance et des bonus.

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Super Ciné Battle 97 : horizons intellectuels
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5 réponses sur “Super Ciné Battle 97 : horizons intellectuels”

  1. Bonjour,
    Je souhaitais revenir sur le classement de Watchmen.
    Je ne remets pas en cause vos choix, le marbre est immuable,
    En vérité, les classements m’importent peu, c’est votre discussion de cinéphile qui m’intéresse.
    En réécoutant le podcast de l’émission, j’ai été interpellé par le commentaire de Daniel disant que Znyder avait vu les cases du comicbook mais ne les avait pas compris. Que le réal avait manqué de finesse. Qu’il avait adopté le point de vue de Rorschach. Qu’il manifestait de l’empathie pour le comédien… toutes choses qui sont pourtant très exactement le contenu de la bd. Je l’ai relue pour l’occasion.
    Votre critique porte essentiellement sur la qualité de l’adaptation.
    En l’occurrence, j’ai rarement vu une adaptation aussi proche de l’œuvre originale .
    Znyder a utilisé la bd comme un super story-board de luxe, agissant comme un intervaliste d’animation. J’en conclu donc que c’est vraiment la mise en scène de Znyder qui vous déplaît.
    Autres critique : en dehors de Rorschach et du Comédien, vous trouvez les personnages peu développés : ils le sont pourtant assez fidèlement au récit de Moore.
    Si vous accordez au film une esthétique convaincante et respectueuse du dessin de maître Gibbons, et une intro réussie (je vous cite), je ne comprends plus très bien votre critique générale du film.
    Le problème d’une critique basée sur la qualité de l’adaptation, c’est qu’il faudrait spécifiquement se replonger dans l’œuvre originale pour être juste. J’ai fait l’exercice, et j’estime donc votre critique largement infondée sur ce seul motif.
    Bien entendu, vous demeurez les meilleurs juges de vos goûts et de vos avis. Sans rancune, mais comme j’aime beaucoup plus ce film que vous, et que j’apprécie votre émission, ce devait être dit.

    1. LE truc dans le comic book c’est que Rohrschach est le narrateur mais quand tu prends l’intégralité du récit tu comprends bien que le point de vue de Moore (et du comic in fine), n’est pas celui de Rohrschach. Plus tu avances dans le comic book et plus sa narration semble grotesque et simpliste. Y a notamment son parcours (et celui des autres)mis en parallèle avec l’autre élément narratif, absent du film, à savoir le kiosquier avec le lecteur et son histoire de pirate qui devient fou. Le fait que justement; on a ce point de vue « de la rue » qui fini sacrifiée par le plan de Veidt, le fait que dans le film plusieurs éléments un peu facho de Rohrschach sont enlevé pour le rendre plus sympa et surtout le fait que la mise en scène à vraiment tendance à rendre toute la violence des protagonistes plutôt cool là où le comic book elle a une dimension glaçante. Oui, il s’est servi de la BD comme d’un story board, il fait des images sympa en reprenant un travail graphique déjà fou à la base mais il tombe dans le piège qu’essaye de démonter le comic book (à sa décharge, il est pas le seul). Et pour le coup la série HBO a, elle, en revanche bien mieux saisi le propos et l’ambiguïté du travail de Moore. Justement Rohrschach est charismatique et c’est un piège puisqu’on a tendance à oublier que c’est un psychopathe dangereux à cause de ça et dans le film pour moi la scène de la prison dans le film c’est exactement ça, il en fait véritablement un héros alors que bah non. A un certain stade Snyder a un vrai kiff pour la violence stylisée, lyrique et c’est le cas ici aussi et ça dessert le propos, il reste en surface car il reste fasciné par le spectacle. D’autres ont écrit bien plus en détail la dissonance de son Watchmen, qui n’a de fidèle que la surface et la mécanique : https://www.avclub.com/the-watchmen-movie-proves-you-can-be-faithful-to-a-comi-1830312684

    1. Tu me diras ce que tu en as pensé, je partais super défaitiste et je trouve le résultat vraiment top (y compris en termes de mise en scène, certains trucs comme les pouvoirs de certains persos sont hyper bien illustrés par des choix malins de mise en scène) et la BO de Ross-Reznor défonce absolument tout (par contre y a un méta commentaire moqueur sur Zack Snyder à un moment, ça m’a fait rire mais si jamais t’es fan, ça peut faire poil à gratter)

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