Episode 37 : paradoxe temporel

Episode 37 de Super Ciné Battle, le podcast où nous établissons le classement ultime du cinéma. Nous prenons vos listes que vous nous adressez pour les classer, du meilleur au pire afin d’obtenir LA liste ultime.

Chers auditeurs, suite à un grave problème technique, cet épisode 37 pourtant enregistré il y a un mois, a pris du retard. Veuillez nous en excuser.
Nous avions plusieurs choix dont celui de zapper l’épisode et passer directement au 38. Nous avons opté pour enregistrer à nouveau le 37. Le gravage dans le marbre reste le même, la vérité n’a pas été altérée. Cela nous donne une conversation placée sous le signe du paradoxe temporel, complètement improvisée, à nouveau.

Bonne écoute !

On continue donc de couvrir les années 2000 à 2009. Vous pouvez envoyer vos listes pour cette nouvelle phase de Super Ciné Battle. Pour participer, il faut nous adresser une liste de TROIS films (de 2000 à 2009, donc) par mail qui est supercinebattle (at) gmail (point) com. Un titre intéressant, une thématique audacieuse ou simplement un gag, on est contre rien du tout.Au micro, Daniel Andreyev (@kamuirobotics) et Stéphane Bouley (@GKPlugInBaby). On aime le cinéma et on confronte nos avis.

Les recommandations (vers 1h35 mn)
Stéphane : le film Grave de Julia Ducournau
Daniel : le documentaire Red Army

Le classement de tous les films cités dans cet épisode est disponible ici. Attention, Spoilers !

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Episode 37 : paradoxe temporel
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18 réponses sur “Episode 37 : paradoxe temporel”

  1. Ah yes, enfin ! Enfin ! 😀

    Bucket list :
    Avoir sa liste passée dans Super Ciné Battle : check

    Heureux de vous avoir faire marrer messieurs.

  2. Raaah !
    Vous êtes indulgent avec Le Pacte des Loups mais vous défoncez Les Rivières 2… C’est de la même came de la même merde !! Niveau scénar/acting, ils se valent !! Le Bihan est AU-DESSUS de Magimel, de loin !!

    1. Non mais surtout le Rivières pourpre 2 c’est vraiment visuellement dégueulasse de A jusqu’à Z : cadre, photo, montage tout est plus ou moins atroce. Le Pacte des loups t’as quand même un minimum de réussite de ce point de vue là.

  3. Je suis content que vous ayez finalement décidé de retourner cet épisode car il m’aura permis d’entendre votre avis sur « Seul au monde » de Zemeckis. J’ai un certain affect pour ce film, et j’aimerais profiter de cet espace pour le défendre un peu.

    Le principal reproche qui est fait au film viens du fait que c’est un placement de produit géant pour FedEx, ce que je ne vais pas nier. Le scénario aurais fonctionné de la même façon avec une société de transport fictive, cependant la société à travaillée activement avec DreamWorks pour toute la partie logistique du film (transport du matériel, des décors…) pour les scènes sur l’ile, avec comme contre partie le fait de faire figurer la marque au centre de l’intrigue.

    Ceci étant dit, le point avec lequel je ne suis pas d’accord dans votre conclusion viens du fait que le personnage de Tom Hanks ferait passer sa survie en second plan après son job. Qu’il serait tellement corporate qu’il mourrait pour son poste de livreur. Ce qui dit comme ça est en effet complétement idiot. Pour ma part, j’y vois autre chose.

    Ce paquet non ouvert lui donne un but, une tâche à accomplir, une raison de retourner à la civilisation. Je pense que c’est ce paquet non ouvert qui, justement, le maintient en vie le temps de faire toute les préparations et d’avoir le créneau météorologique adéquat pour partir de son île. J’en veut pour preuve les ailes qu’il peint sur sa voile de fortune identique à celle que l’on peut trouver sur le paquet. Je vois en ce paquet un symbole tout aussi fort que celui du ballon de volley qui lui servira de compagnon.

    Voilà ce que je vois dans ce film. Dans tout les cas, votre émission est vraiment super, et ma permis de découvrir de nouveau film ainsi que d’entendre des visions différentes sur des films que je connaissait déjà.

    Je vous souhaite une bonne continuation

    1. Mais ce que tu dis rejoins parfaitement ce que je dis : ce paquet le maintient en vie car ça lui donne un but, et ce but n’existe que par son boulot donc c’est son boulot qui lui donne un but et une raison de survivre. Le plus important n’étant donc pas de survivre mais de rester civilisé. Et encore une fois la dernière séquence, la conclusion ne se fait pas sur les retrouvailles avec sa famille mais sur la livraison du paquet : les retrouvailles avec son boulot, ouf tout va bien. En tout cas à mon sens on franchi allègrement la barre du symbolisme avec ces choix d’écriture et de montage.

      Limite la chose intelligente à faire aurait été de finir sur lui avec le paquet dans les mains, gros plan il lève les yeux, cut, fin. On aurait été dans un doute et un besoin d’interprétation et quelque chose donc de beaucoup plus intéressant que la séquence de pub « madame, votre colis a été livré, FedEx toujours là pour vous ».

      1. Je suis d’accord avec cette fin, qui aurait été beaucoup plus subtile. Mais on connait la volonté de certains réalisateurs / studios à vouloir ne laisser aucune place à interprétation.

        Mais suite à ton commentaire, deux questions me sont apparues

        – Est-il possible de « juste » survire dans une situation comme celle là ? N’avons pas besoin de nous raccrocher à un symbole connu ? une sorte de bouée de sauvetage mentale ?

        Ce qui amène la deuxième question
        – Est-ce qu’un débat équivalent aurais eu lieu si la société avait été fictive ? Le même film, sans FedEx, aurait il amené le même débat sur la place de son job dans sa survie ?

        Honnêtement, je ne sais pas, ces questions me viennent alors que je tape le message, mais cela me fait dire que ce film est moins anecdotique qu’il semble être au premier abord 🙂

        1. -Il a déjà Wilson pour s’accrocher à la vie. Et 2 ce n’est pas tant lui, le personnage car de son point vue strict ça peut se comprendre, que la façon dont la réalisation utilise ça, sans aucun recul et même, au contraire en plongeant en plein dans le piège de la pub. D’où la proposition à la vite de « ma fin alternative », quelques plans ou quelques points de montage suffisent à modifier beaucoup de choses dans le sens.

          -Excellente question, je pense que le débat aurait eu lieu car le fond du problème (selon moi) demeurerait mais ça aurait été sans doute moins gênant car on n’aurait pas eu ce côté pub géante (et aussi sans doute on aurait eu beaucoup de plans sur les logos de l’entreprise fictive, de fait, puisque ces gros plans sont des exigences du placement produit)

          1. J’ai plus de mal avec les placements de produits forcé, un peu comme les plans sur les Converses de Will Smith dans I-Robot, qui là n’apportent vraiment rien à l’histoire.

            Du coup, je suis plus conciliant avec ce coté pub forcé présent dans le film car il est vraiment intégré au scénario. Aussi peut-être que la première fois que j’ai vu le film, j’étais ado et je ne savais pas que FedEx était une réelle société de livraison

  4. J’aurais une petite nuance a apporté à « Seul au monde ». L’histoire de livrer le dernier paquet sauvé après tout ce temps représente plus, à mes yeux, le fait que ces 4 années n’auront pas été complètement perdues pour lui. Il se raccroche à cette idée de le livrer, ça lui donne un but, même ridicule, pour tenir le coup. Je pense pas que ce soit FedEX qui ait payé pour inclure ça dans le scénario pour faire croire que ses employés sont des modèles.

    1. Voir ma réponse au commentaire suivant (ou précédent) ça va complètement dans le sens de ce que je dis: le but ultime c’est accomplir son boulot. ET non FedEx n’a pas payé pour inclure ça dans le scénario par contre ils ont payé, comme c’est très souvent le cas, pour qu’on utlise l’image de la compagnie sans lui porter préjudice et le fait d’avoir tout cet arc d’employé modèle n’a sans doute pas manqué de les convaincre.

      1. Merci de la réponse et désolé de la répétition, le commentaire de Swen, pourtant antérieure au mien, ne m’apparaissait pas au moment de poster mon com. Le cache sans doute 🙂

        1. Pas de souci, il était en attente de validation en fait (pourquoi ??) mais du coup j’allais pas copier/coller, ça n’aurait été pas très esthétique sur le fil de discussion.

    2. Salut

      Quelques remarques si je puis me permettre…

      L’ argument du placement de produit est quelque peu disproportionné par rapport a la qualité globale de « seul au monde ».
      C’est tout de meme le « robinson crusoé » du un peu sous estimé Zemeckis !

      Judd Appatow, c’est pas toujours tres fin, mais Supergrave est son film le plus drole, et de loin.

      Autant j ai du mal avec le coté scato et bourrin, autant la régression assumée vers l’enfance et donc ,une certaine debilité pour pouvoir survivre dans le monde des adultes ,ça me parle.

      Et puis mettre Mickael Youn et Will Ferrel dans la meme phrase, c’est pas crédible …

      En tout cas , emission agréable a écouter,surtout quand vous analysez en détails les incohérences des rivieres pourpres 2.

      A quand une speciale exegèse des Bessoneris ? il y a aurait beaucoup a dire ….voire a rire

  5. Hello les gens !

    Ptite faute à « vérité altéré » si jamais ^^
    Vivement ce soir que j’écoute ! Arf programme chargé tonight avec les Gaijins 🙂

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