Super Ciné Battle 103 : Christian Clavier sans nul doute

Episode 103 de Super Ciné Battle, le podcast où nous établissons le classement ultime du cinéma. Nous prenons vos listes que vous nous adressez pour les classer, du meilleur au pire afin d’obtenir LA liste ultime.

On grave dans le marbre les films des années 2010, une toute nouvelle décennie pour débattre. Les néo-classiques comme les films les plus anecdotiques. Merci encore de votre fidélité. On espère que ce bon dans le temps va vous faire plaisir autant qu’à nous.
On attend vos listes de TROIS films des années 2010, adressées par mail, toujours à supercinebattle (at) gmail (point) com. Un titre audacieux, une thématique marrante ou simplement un gag, tout peut nous intéresser. Attention, on va plutôt mettre en avant les films de la première moitié de la décennie On aime le cinéma et on confronte nos avis.Les recommandations (vers 2h09 mn et quelques)

Stéphane : La série Bosch sur Amazon Prime
Daniel : Le run de Thor par Jason Aaron

Les classements de tous les films cités dans cet épisode sont disponibles sur notre site. Attention, Spoilers !

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18 réponses sur “Super Ciné Battle 103 : Christian Clavier sans nul doute”

  1. Bonjour,
    j’ai une question sérieuse au sujet d’Interstellar,
    pourriez-vous m’expliquer pourquoi l’on voit la grand-mère du héros à la fin du film ? Merci d’avance.

  2. Danny Trejo, c’est d’abord et surtout son rôle de boss intermédiaire dans Desperado (1995) qui fait tout avec son couteau, même téléphoner. Et ce doit être le meilleur film de Robert Rodriguez (pas vu El Mariachi).

    Sinon j’ai beaucoup de mal avec Kim Jee-woon, ses films récents sont souvent beaucoup trop longs (tous à plus de 2h20), déjà que Bittersweet Life aurait pu être raccourci.
    J’aime beaucoup The Foul King par contre.

  3. Pour le cinéphile mélomane que je suis, entendre parler de Philip Glass dans cet épisode a été un réel plaisir. Je ne m’étais pas aperçu à quel point la BO d’Interstellar était efficace.

  4. Les Visiteurs 3 était quand même bien plus supportable que Les Bronzé 3, non? J’ai beaucoup ri personnellement, devant la connerie des gags, les décors en carton, les nuits américaines bien moches et la spirale infernale qu’est ce script. Spirale qui finit bien sûr au fond des chiottes, mais avec des nazis!

    Sur Interstellar, vous êtes quand même bien gentils mais:
    – Le film est super chiant à tout expliquer dans les dialogues pour les 2 neuneus du fond qui ne suivent pas. C’est un classique chez Nolan les dialogues bien plats où les persos ne font que décrire ce qu’ils font, vont faire, ou ressentent. Ils n’existent pas dans la mise en scène. Le robot, il est vraiment là pour nous expliquer ce qu’on voit. J’ose y voir une main tendue du réalisateur aux malvoyants, qui pourront profiter pleinement du film.
    – La musique de Hans Zimmer est très bien (surtout quand on voit son travail de porc pour « Dark Knight Rises »), à base de gros orgues bien fat, mais: il y a 2 ou 3 thèmes à tout casser, répétés à l’envi en boucle pendant parfois plusieurs dizaines de minutes. C’est flagrant en écoutant le disque: musique d’ascenseur sauf sur 1 piste qui est reprise dans le final. Donc oui, mais non.
    – Techniquement, visuellement, les images dans l’espace sont propres (quoique peu nombreuses), mais mise à part les effets visuels du trou noir qui sont bluffants, le film accuse 10 ans de retard sur Gravity en terme de sensation et de rendu. Les maquettes des vaisseaux sont assez moches et/ou mal éclairées. La scène où les modules tentent de s’accrocher à l’arrache sous rotation aux 3/4 du film est immonde, on discerne clairement l’effet spécial à base de grosses majorettes – les vitesses et échelles sont bizarres ! La plupart des jauges et indicateurs des vaisseaux ne fonctionnent pas, ne bougent pas.
    – On sent que le film veut s’achever sur un gros brainfuck psychédélique, mais Nolan pense à ses petits spectateurs tous perdus, et fini par une grosse parabole sans sous-texte avec des scènes de retrouvaille, de liesse et d’espoir. Et en regardant la scène de la « matrice », qu’on ne me dise pas que Nolan n’a jamais voulu faire son Kubrick (segment « Jupiter and beyond the infinite » si vous suivez mon regard).

    C’est un bon film d’aventure spatiale tout public bien honnête qui ne se moque pas de son monde avec un scénario « intelligent »(quoique un peu prétentieux), et sur grand écran c’était quand même quelque-chose. Mais ça n’est pas un « Grand » film.

    Et j’ai adoré Dunkerque mais pour la musique, il faudra m’expliquer en quoi enregistrer des scies circulaires c’est « incroyable » 🙂

    1. Je te suis sur les musiques de Interstella-artois et Dunkerque. Hans, faut aimer. Philip Glass me fait un peu le même effet, il peut sortir des thèmes sublimes, mais certains flims t’as l’impression d’écouter une boucle de trente secondes pendant quarante minutes. Je suis vraiment pas le plus gros fan de ce type de soundtrack simpliste, même si ça marche bien pour le suspense.

      Et pis, si c’est Roger Hanin qui le dit, attention.

  5. Bonsoir,

    Je viens d’écouter l’épisode et merci d’avoir sélectionné ma liste. J’y ai particulièrement mis Si j’étais un homme car même si Pixels est un film atrocement mauvais, ça me faisait de la peine pour Adam Sandler qu’il soit à la dernière place.

    Pour rassurer Papa sur la liste du haut du panier de la comédie française, il y a un film qu’il a déjà noté sur SensCritique et c’est une bonne note !

  6. Pour revenir sur ce que disait Papa sur Interstellar ce qui peut être aussi marquant dans les films c’est la façon / les conditions dans lesquelles on regarde une oeuvre. Interstellar n’est peut-être le meilleur des films j’en conviens (je suis pas très client de Nolan, même de sa trilogie Batman), mais de le voir avec un proche qui prend une claque et avec qui on partage ce moment cela peut faire aussi grandir une oeuvre dans notre âme. J’ai découvert cela pas plus tard qu’aujourd’hui en montrant Mon Voisin Tottoro à mon fils. Si je l’aimais déjà un peu (mais sans plus, surement car la découverte a été tardive) avant, le simple fait de voir mon fils s’émerveiller devant la scène où l’arbre géant pousse fait changer tout ça de dimension. Et des fois même si un film ne nous touche pas (parce que l’on a eu des expériences similaires ou par simple rejet) c’est grâce à des moments comme cela que l’on peut se dire « Ouais, je dois être en face d’un film qui va un peu plus loin que la simple fiction ».
    Et en remontant un peu le fil de ses souvenirs on retrouve aussi pourquoi on a un attachement à certains films alors qu’ils n’ont rien de particulier au premier abord. Je me souviens ma premiere decouverte du Nanar pour m’être fendu la poire comme jamais avec mon père devant la VF hallucinante de Waxwork, quand il m’a fait découvrir Invasion Los Angeles, l mais aussi les films de Sergio Leone et Clint Eastwood que je regardais avec mon grand-père…

    Bref, le marbre parfois cela ne s’explique pas, cela ne peut que se ressentir…

  7. Deux très bonnes rocos : je suis Hieronymus Bosch sur le
    papier depuis ses débuts (plus de 30 ans déjà). Et la série télévisée est terrible. Je ne sais plus si vous avez cité l’acteur Titus Wellinger à qui ce personnage va comme un gant. Quant à Aaron, c’est un tout grand scénariste !

  8. Bonjour,
    J’aime beaucoup Nolan et j’aime beaucoup Interstellar mais j’ai l’avis inverse sur son côté explicatif. C’est le film de Nolan où ça ma sauté aux yeux alors que ça ne me gênait pas dans les précédents.
    Papa dit que l’explication de concept n’est pas choquante parce que c’est des scientifiques qui parlent entre eux mais pour moi c’est l’inverse : dans Inception, DiCaprio explique à une novice tout le concept de rêve conscient, elle représente le spectateur. Dans Interstellar, il y a cette scène où McConaughey demande à connaître le plan vol alors qu’il est déjà à bord ce qui n’a aucun sens. On a l’impression qu’il découvre alors que ça aurait pu être amené comme le personnage qui révise un énième fois le trajet. Pareil, un ingénieur dans l’aérospatial à qui un collègue explique qu’un trou noir, c’est sphérique… La scène d’Hathaway sur le pouvoir de l’amour qui est très mal amenée, alors que le film lui donne raison.

    Aussi, avec la scène où Chastain a son moment eureka, j’ai réalisé que Nolan était incapable de filmer une scène de vraie joie. Ce moment ne fonctionne juste pas et je ne vois pas d’autres scènes de sentiment très positif dans sa filmo.

    J’aime beaucoup Interstellar, je trouve que sa première partie (jusqu’au décollage) marche incroyablement bien avec cette super complicité père-fille, qu’il y a pleins de très bons moments dans le reste du film aussi ; je le regarde avec plaisir mais je ne peux m’empêcher de voir des défauts de Nolan qui me passent au-dessus dans ses autres films.

    1. Ces scènes explicatives poseront toujours problème à un moment ou à un autre, moi ce qui me dérange dans Inception c’est pas qu’ils expliquent (parce qu’il faut bien et effectivement à fortiori à un novice) mais que cette explication revient toutes les 20 minutes, plusieurs fois. C’est surtout ça qui me « dérange » en fait, je trouve qu’il y a plus de matraquage que dans Interstellar (où t’as plein des trucs expliqués mais pas en un bloc et pas plusieurs fois, ça reste plus fluide) par exemple. Mais au final, dans les deux cas ça n’empêche pas le film d’être excellent, c’est juste pour moi le détail qui empêche de devenir ultimes.

  9. Rattrapage de SCB en cour:
    -Vous m’avez donné super envie de revoir Interstellar. A l’époque je l’ai vu sans doute avec des a prioris négatifs tellement ça m’avait saoulé d’entendre crier au génie sachant qu’il était au scénario de Man of Steel un an auparavant… Bref, il faut que je le revois!
    Plus que le temps je trouve que le ciné de Nolan (en tout cas ceux que j’ai vu) c’est l’Obsession tout court, avec Michael Caine qui est toujours la voix de la sagesse et qui le dit dans Le Prestige « Obsession is a young man’s game »

    Sinon, le film de Dubosc c’est un remake d’un film Argentin qui a été remaké en Espagne également où il vient d’y avoir un 2 au vu du succès.

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